N2E > L'actualité > N2E News > Le journalisme d'investigation

Le journalisme d'investigation

Il se caractérise par la durée de travail sur un même sujet et par des recherches approfondies.
Le siège de l'hebdomadaire à Hambourg. (Crédit photo : Wolfgang Meinhart)
En consultant plusieurs sources et en interrogeant plusieurs spécialistes du sujet ou témoins des événements, le journaliste d'investigation peut trier plus efficacement les informations et découvrir des faits inédits. Sa connaissance des faits tiendra donc mieux compte de la réalité et son analyse sera ainsi de meilleure qualité. La définition du journalisme d'investigation, selon la déontologie du journalisme, implique également une indépendance vis-à-vis des pouvoirs politiques ou économiques, et une profondeur d'analyse qui résiste à la tentation de l'audimat ou à la course à l'exclusivité.

Le journalisme d'enquête vise à révéler des informations cachées en les recoupant et les vérifiant, au moyen d'enquêtes parfois longues et minutieuses, garanties par le respect de la déontologie du journalisme et de la protection des sources d'information des journalistes, quelle que soit la ligne éditoriale des médias qui le pratiquent.

Les pays anglo-saxons ont longtemps eu une longueur d'avance dans le domaine, grâce au développement de journaux populaires d'information par Edward Willis Scripps dans le nord des États-Unis, résultant dans la création de l'Empire de presse Scripps-Howard et d'une agence de presse indépendante car coopérative, l'Associated Press. En Allemagne, le journalisme d'enquête a eu du succès grâce à la pratique de l'hebdomadaire Der Spiegel.

En France, Le Canard enchaîné, référence dans le domaine dès sa création, a été rejoint par des journaux comme Bakchich et Mediapart. Certaines "lettres confidentielles" ont également développé un pôle d'investigation important sur les coulisses du pouvoir et sur le monde des dirigeants d'entreprise, tels La Lettre A et Entourages.
Le Pigiste Source Wikipedia
Connexion à la démonstration